Au sommaire cette semaine :
- sur Boulevard Voltaire, Dominique Jamet mouche Alain Minc, une nouvelle fois impliqué dans une affaire de plagiat...
Alain minc, infatigable piqueur d'idées...
- sur le Blog gaulliste libre, Laurent Pinsolle flingue Hollande pour son incohérence et son incapacité à fixer un cap...
Finance, Europe, Allemagne, Japon : quand Hollande fait du Sarkozy
dominique jamet - Page 2
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Les snipers de la semaine... (65)
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Les snipers de la semaine... (62)
Au sommaire cette semaine :
- sur Boulevard Voltaire, Dominique Jamet exécute la journaliste du Monde Ariane Chemin pourun article puant sur les amitiés droitières de Jérôme Cahuzac...
- sur son blog, Bertrand Renouvin mouche Jean-Luc Mélenchon et son projet rideau de fumée de 6ème République...
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Chaud devant !...
Les éditions la Différence viennent de publier Chaud devant, un essai de Dominique Jamet. Journaliste, écrivain et redoutable polémiste, Dominique Jamet est un des animateurs du site Boulevard Voltaire. Il vient de publier un récit consacré à l'affaire Caillaux, La chute du président Caillaux (Pygmalion, 2013).
"Longtemps, les Gaulois ont été nos ancêtres. Tout commençait avec Vercingétorix, quelque part entre Gergovie et Alésia. Ensuite venaient tout naturellement Geneviève tenant tête à Attila, et Clovis courbant la sienne sous l’onction de Rémi. Par Bouvines et Crécy, par le malheureux roi de France pleurant sa défaite au soir d’Azincourt et par le sourire de Jeanne d’Arc menant Charles VII jusqu’à Reims, par Marignan et par Pavie, par la Saint-Barthélemy et l’édit de Nantes, par le siège de La Rochelle et les échanges de politesse et de coups de fusil de Fontenoy, par la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l’homme, la nuit du 4 août, le moulin de Valmy, les massacres de Septembre, l’exécution de Louis XVI, par Austerlitz et Waterloo, par les Trois Glorieuses et les journées de Juin, par la Commune de Paris et la condamnation du capitaine Dreyfus, par la Marne et Verdun, par les deux armistices de Rethondes, par De Gaulle et Pétain, par la cathédrale de Chartres et la Sainte Chapelle, par le palais de Fontainebleau et le château de Versailles, par les Invalides et l’Arc de triomphe, par Louis XIV et Napoléon, par l’Obélisque et la tour Eiffel, par Ronsard, La Fontaine, Voltaire et Victor Hugo, par la querelle du Cid, l’interdiction de Tartuffe, la bataille d’Hernani, le triomphe de Cyrano, la première du Sacre du printemps, un fil ininterrompu, qui courait au long du temps, reliait et pour ainsi dire cousait depuis deux mille ans les siècles, les générations et les Français les uns aux autres. Ce fil c’était celui de notre histoire, avec ses hauts et ses bas, ses blessures et ses cicatrices, ses moments d’unanimité, ses guerres, le plus souvent étrangères mais trop souvent civiles, ses fractures plus ou moins ouvertes, ses gloires et ses deuils qui s’inscrivaient dans une continuité.
Ce fil, aujourd’hui, est-il brisé ?" -
La chute d'un président...
Nous vous signalons la parution de La Chute du président Caillaux, un récit historique de Dominique Jamet publié aux éditions Pygmalion. Dans ce livre Dominique Jamet revient sur la figure de Joseph Caillaux, l'homme d'état qui, en 1914, voulait éviter à la France un nouveau conflit avec l'Allemagne, qu'il pressentait catastrophique, et qu'un complot politique a réussi à abattre...
"Joseph Caillaux… Ce nom est aujourd’hui largement et injustement oublié. Oublié le grand ministre des Finances et le combat opiniâtre qu’il poursuivit de 1899 à 1914 pour doter la France d’une fiscalité moderne, techniquement efficace, socialement équitable, par la création de l’impôt sur le revenu. Oublié le « coup d’Agadir » de 1911 : confronté en tant que chef du gouvernement français à une crise majeure provoquée par l’empereur d’Allemagne, Caillaux sut éviter la guerre programmée par les boutefeux des deux côtés de la frontière. En revanche, on se souvient encore de l’assassinat, le 16 mars 1914, de Gaston Calmette, directeur du Figaro, par Mme Caillaux. Le quotidien menait depuis trois mois une campagne d’une violence inouïe contre son mari. Grand favori des élections législatives d’avril 1914, Caillaux était pour la droite et pour les partisans de la « revanche » l’homme à abattre. Derrière la campagne de Calmette, il y avait Raymond Poincaré, Louis Barthou, Aristide Briand et, selon toute apparence, la Russie tsariste. La preuve n’a jamais été apportée de la machination ourdie par ce clan contre Caillaux. Aussi bien ce récit, scrupuleusement respectueux des faits historiques avérés, ne présente leur complot que comme la plus crédible des hypothèses, sur la base de présomptions à vrai dire accablantes. Les conséquences du geste irraisonné d’une femme qui croyait rendre service à son mari furent désastreuses. Sa première victime était Calmette ; la deuxième Caillaux lui-même, dont la carrière et les ambitions furent brisées net. La troisième… la paix !"
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Tour d'horizon... (37)
Au sommaire cette semaine :
- sur Metamag, Jean Bonnevey revient sur le dernier bobard américain concernant la guerre en Syrie et l'éventuelle utilisation de gaz sarin contre les insurgés par les troupes loyalistes. Un bobard complaisament propagé par les médias français...
Syrie : le prétexte chimique pour une intervention qui se précise
- sur Boulevard Voltaire, Dominique Jamet revient sur la trahison par les socialistes des métallos de Florange...
Floués par Mittal, bernés par Ayrault, trahis par Hollande...
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Pourquoi cette violence des intellos de gauche ?...
Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue d'Uli Wendisch, responsable du site suisse francophone Les Observateurs, consacré à l'affaire des "néo-fachos". La gauche intello-bobo sent la situation lui échapper et s'énerve. La police de la pensée sort les flingues et tire sur tout ce qui bouge, comme on l'a encore vu ces derniers jours à l'occasion de l'ouverture de Boulevard Voltaire, le nouveau site d'opinions de Robert Ménard et Dominique Jamet...
Pourquoi cette violence des intellos de gauche ?
La gauche intellectuelle et journalistique française serait-elle encore plus destructive que la gauche politique au pouvoir. Les dégâts risquent d’être doubles.
La fin du monopole de l’intelligenstia de gauche
Pendant des années, des décennies, les intellos de gauche jouissaient d’un quasi monopole de la parole dans le débat public, les journaux, les hebdomadaires et une grande partie des médias audio-visuels. Le cas français illustre de manière archétypique cette situation.
Hors, depuis quelques temps d’autres voix, d’autres personnages, qui ont d’ailleurs toujours existé, apparaissent de manière plus visible et parfois bruyante. La révolte contre le politiquement correct et la bien-pensance de gauche se dit ouvertement, publiquement, politiquement et même médiatiquement. Un scandale. Le monopole est menacé, le magistère de gauche est bousculé. Insupportable.
L’heure est à la critique des critiques
Comme nous l’avons déjà dit, la fameuse attitude critique que revendiquait la gauche n’était en réalité le plus souvent que l’une des variantes du fameux politiquement correct. Or la critique est l’une des activités intellectuelles les plus difficiles, nobles et exigeantes, et non une posture facile de dénigrement et de mépris de tout discours différent cherchant à remplir au mieux ces exigences, notamment la recherche de la vérité, même si elle est désagréable et ne correspond pas aux au prêt-à-penser de gauche.
Confrontés à ces nouvelles exigences, les critiques de gauche se sentent menacés. En effet, l’heure est à la critique des critiques, à la critique de ceux qui se croyaient être seuls capables de cette activité; activité qui est devenue chez eux une activité paresseuse consistant le plus souvent en un simple alignement idéologique sur la gauche. Cela marchait tant qu’ils avaient le monopole, mais la concurrence fait apparaître leur misère, partialité et indigence prétentieuse au grand jour.
La gauche intellectuelle perd son magistère et devient violente
C’est là qu’il faut chercher l’origine de cette violence qui mérite d’être illustrée, tant elle est fanatique, inquiétante… Nous ne pouvons accepter que des médiocres, jaloux et devenus impuissants, viennent gâcher l’image de l’ensemble de l’activité intellectuelle et journalistique.
La critique de ces pseudo-critiques ne sera pas facile car plus une analyse est simpliste et caricaturale, plus elle devient arrogante et violente. Cette rage dénigrante se crie sur le mode de l’intimidation, de la culpabilisation. La surenchère dans le dénigrement devient même l’objet d’un concours dans lequel croit l’emporter celui qui tire la charge la plus virulente et grossière. Les vrais fascistes excellaient dans cet emballement ordurier.
Le Nouvel Obs: qu’il est difficile de vieillir
C’est par exemple le Nouvel Observateur (20 septembre 2012) qui donne à haïr ceux qui osent critiquer les prétendus critiques en leur coupant la tête sur la page couverture, têtes présentées sur toute la page, dans le style wanted, avec ce titre digne des délateurs professionnels: «Les néo-facho et leurs amis», toujours en très grand au travers de la même page qui offre leurs têtes!
La gauche intellectuelle et journalistique française serait-elle encore plus destructive que la gauche politique au pouvoir. Les dégâts risquent d’être doubles: dégradation du pays et de la vie intellectuelle. Avec elle, en tout cas, difficile de croire à l’avenir radieux. A l’avenir tout court.
Et si tout cela n’avait été que mensonge idéologique intéressé et qu’il faille maintenant reconstruire? C’est ce à quoi nous essayons aussi de participer.
Il faut illustrer un peu ce travail de bas étage car on doit relire deux fois certains propos tant cela paraît incroyable.
Tel écrivain, certes audacieux et critiquable, Richard Millet, «révèle les contours d’une nébuleuse brune». Pour la gauche, celui qui est à son opposé et qui conteste son magistère est nécessairement «facho». Si quelqu’un ne progresse pas, c’est bien la gauche intellectuelle; en fait elle régresse, gravement.
Etre patriote et aimer son pays: interdit?
Valoriser l’identité nationale, ressentir et défendre le patriotisme, critiquer certains aspects de l’immigration qui n’étaient pas prévisibles il y a quelques années encore, certains aspects de l’islam, voilà le grand interdit de la gauche. Qui y touche est automatiquement brun, non plus de chemise mais d’esprit. On n’a pas le droit de critiquer l’unilatéralité de l’antiracisme, une attitude obligée, inconditionnelle, au risque bien sûr d’être un raciste congénital, raciste et rassis dans son attachement patriotique.
Telle journaliste à l’esprit authentiquement critique, et revendiquant une liberté d’expression effective (E. Lévy), devient avec son site Causeur.fr, un site remarquable, une «officine de blanchiment d’idées sales.. ». Rien que cela. Manque juste le terme de criminelle.
La surenchère dans la détestation: la dernière mode
Le plus détesté en ce moment est évidemment Richard Millet avec son court texte sur le tueur en série norvégien Anders Behring Breivik. Les actes de Breivik, totalement monstrueux, ont évidemment quelque chose à voir avec les effets pervers du multiculturalisme, avec les problèmes posés par une présence grandissante de la population musulmane et le délitement concomitant de l’identité nationale, même si ces actes atroces sont à condamner avec la fermeté la plus absolue,
Voir dans les actes de Breivik une «perfection formelle et une dimension littéraire» est certainement choquant et pas évident à admettre, mais est-ce pour autant «une rhétorique familière du nazisme et du fascisme qui martelait que les Juifs étaient responsables de la Seconde guerre mondiale»?
La rhétorique de Millet ressasse-t-elle, pour autant, «les leitmotive réactionnaires d’avant guerre: décadence, métissage, atteinte à l’essence française et à la «pureté» de la langue, réification de la «race»? Retrouve-t-on là «les intellectuels collabos de la dernière guerre»?
Pourquoi tant de haine? se demande-t-on à chaque fois.
Notre époque est confrontée à des problèmes redoutables, graves, nouveaux, imprévisibles pour certains il y a peu encore, et qui ne sont pas compréhensibles dans les schémas anciens du marxisme et du socialisme de la gauche bobo. Le dénigrement et l’emballement haineux ne sont ici d’aucun secours et l’on peut déjà dire que ce ne sont pas les haïsseurs enragés qui vont apporter quelque lumière pour comprendre et agir.
On guérit rarement de la sénilité
La sénilité devient de plus en plus méchante et destructive.
Avant la reconstruction, il faut nécessairement une critique de ces critiques haineux d’autant plus radicale qu’ils veulent à tout prix garder un monopole qui s’étiole. C’est ce qui les perdra et les rendra insignifiants, avant qu’ils ne se réduisent à une secte, même plus dangereuse car autoréférente, jusqu’à l’implosion.
Le musée des antiquités idéologiques vous attend
Au travail, donc! sur tous les fronts, sans tabou, sans retenue bien-pensante et sans égard envers les «anti-fascistes», «anti-nazis», anti- etc, d’une autre époque. L’affrontement est inévitable, comme le sera l’enrichissement des musées des antiquités idéologiques qui attendent de se meubler d’une nouvelle espèce en voie de disparition.
Uli Windisch (Les Observateurs, 9 octobre 2012)